Ayant grandi dans une maison « remplie d’amour, mais pas vraiment d’argent », l’artiste multimédia britannique Stuart Semple fabrique sa peinture depuis toujours. Il a dorénavant son labo, Culture Hustle, où lui et son équipe créent mille et une nuances destinées au monde artistique et « libèrent » les teintes aux mains des « voleurs de couleurs », tels Tiffany ou Yves Klein et leur bleu du même nom.
Par: Emily Waugh
Offerte par: Culture Hustle

- La collection de pigments « On collectionne des pigments du monde entier, dont on se sert dans nos recherches. C’est vraiment ce qu’on a de plus précieux. Là, il n’y en a qu’une partie. »
- La licorne « On teste nos peintures sur des objets, pour voir comment elles se comportent. J’ignore pourquoi, mais c’est souvent une licorne qui fait les frais de notre inventivité. »
- Platonic Moon de Franz West « J’ai beaucoup d’œuvres d’autres artistes dans l’atelier : elles m’inspirent. Cette toile est un cadeau de ma mère pour mon 25e anniversaire, je crois. Elle me fait penser à elle. »
- Les échantillons expérimentaux « Ce sont des essais de peintures qu’on a élaborés ou qui sont en cours de préparation. Les idées viennent d’une chose dont j’ai besoin pour mon travail ou de recherches pour d’autres artistes. »
- La table commune « Elle sert à tout et à tous. Quand on crée une nouvelle nuance, tous mes assistants se réunissent autour de cette table pour jouer avec et nous donner leur avis. Ma husky [Luna] vit dessous : elle nous encourage. »