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Guide 1KM Cocktails glacés et autres plaisirs d’hiver à Edmonton.
Par: EVAN PAVKA
Quand le liquide volatil entre en contact avec le cube de polystyrène, il le dissout et crée un vide. Ce dernier est alors rempli d’un mélange de ciment et de sable teinté, qui en durcissant formera l’objet désiré : une table d’appoint, une chaise, une lampe ou un banc.
Les deux frères ont commencé à jouer avec l’acétone et le polystyrène pendant leurs études, Kevin en architecture et John en publicité. « Il suffit de verser un peu d’acétone sur du polystyrène, et on ne maîtrise plus rien, explique John en parlant de leurs premiers essais. On a appris à la manipuler pour créer les formes qu’on souhaitait. »
L’acétone est injectée à l’aide d’une seringue pour un résultat sur mesure. On obtient une suite de bosses ou de protubérances « qui ont l’air aussi naturelles que possible » et qui évoquent « les champignons, les stalactites ou autre », note John.
Des collaborations avec de grands noms, comme la designer américaine Kelly Wearstler et le Musée d’art contemporain de Toronto (où ils exposeront en 2022), leur ont permis de pousser plus loin tant leur démarche conceptuelle que leur technique : « On a pu faire des choses qui normalement ne sont pas autorisées. »